mardi 26 mai 2015

La cuisine de la minceur durable avec 90 recettes savoureuses et bonnes pour la santé




la cuisine de la minceur durable
Le livre pour mincir sans effort grâce à une cuisine facile !
Le surpoids, le diabète et les intolérances (gluten, lactose, etc) nous préoccupent chaque jour un peu plus.La diététicienne Brigitte Fichaux nous livre les secrets de l'alimentation parfaite pour mincir durablement, illustrés par 90 recettes délicieuses et diéthétiques, proposées par la cuisinière Marie Chioca. 

AU SOMMAIRE :

Les bases diététiques de la « minceur durable »
Respecter la physiologie et les besoins de l'organisme - Votre journée alimentaire - Derniers conseils.

Les recettes du petit-déjeuner
Muffins anglo-saxons à l'épeautre - Tartinade de tofu aux pignons et tomates séchées - Guacamole « minute » - Cakes salés au chèvre et aux poireaux  - Petits pains de seigle au jambon cru et fromage de chèvre. - Soupe miso à la japonaise - Pain de mie « magique » levé et cuit à la vapeur - Mug cake salé - Crêpes à la farine d'orge mondé - Crème onctueuse aux fruits  - Gâteau provençal « express » autour d'un fruit de saison - Pancakes gourmands à l'épeautre complet et son d'avoine

Les entrées
Salade tiède aux pois gourmands et gomasio - Nems printaniers aux asperges et petits légumes croquants - Crème de brocolis au poivre 5 baies - Jeunes légumes vapeur en sauce verte - Velouté de butternut gourmand et réconfortant - Saumon bio façon sashimi et son émincé de daïkon - Terrine estivale aux légumes confits - Tartare de tomate aux olives et pistou frais - « Taboulé » de chou-fleur à la mimolette et tomates séchées - Salade de poivrons grillés aux copeaux de jambon cru et brebis - Champignons à la grecque - Soupe « miracle » au chou de Brigitte.

Les plats du déjeuner

Loup grillé à l'anis vert - Brandade gratinée aux haricots blancs - Terrine légère au poisson - Daurade grillée à la niçoise - Truite à l'oseille - Cabillaud et pommes de terre nouvelles sauce laitue de mer - Tian d'aubergine façon moussaka -Spaghettis soba, sauce italienne au thon blanc - Pasta primavera - Taboulé aux pois chiches - Poêlée de légumes du soleil au saumon et quinoa - Osso bucco très léger - Tajine d'aubergines au tofu fumé - Poulet basquaise au petit épeautre - « Cannelloni » de blé noir - Pot-au-feu aux céréales anciennes - Lapin rôti aux petits pois et pommes de terre nouvelles - Polpettes italiennes aux herbes et spaghettis d'épeautre - Sauté d'épaule aux fenouils confits - Couscous léger et facile
Pizzas végétariennes aux légumes confits - Quiche légère aux épinards

Les collations sucrées du goûter
Cookies pralinés au son d'avoine - Spéculoos à IG bas - Chocolat chaud bien épais aux épices douces - Chocolat chaud au lait de noisette, « fait maison » - Milk-shake glacé aux myrtilles - Crème de pruneaux à la vanille - Fondant au chocolat très « sage » - Cake aux fruits secs, sans sucre ajouté - « Confiture » de fraise au sirop d'agave - Gâteau au yaourt un peu revisité - Mug cake express au citron - Lemon-curd un peu « revisité » - Tartinade légère à la noisette et au chocolat - Tartelettes « express » au parfum de spéculoos - Smoothie crémeux aux fruits d'été - Muffins amande, citron et pépites de chocolat

Les plats du dîner

Velouté de jeunes courgettes à l'échalote - Mesclun aux foies de volaille - Salade de printemps - Salade d'automne - Salade d'hiver - Salade niçoise - Salade tiède de quinoa, lentilles du Puy et poireaux confits - Salade d'été - Soupe au pistou - Purée gourmande de chou romanesco au jambon cru - Poêlée « SOS » aux haricots verts et petits champignons - Ragoût d'artichauts et de champignons à la barigoule - Wok de petits légumes au poulet - Tombée de chou chinois au shiitaké - Ratatouille au four - « Croissants » de potimarron rôtis aux herbes.

Les desserts légers
Glace express à la fraise - Sorbet « plein fruit » (sans sorbetière) - Mousse au citron - Pêche vapeur miel-framboise, « chantilly » végétale coco - Soupe de fraises à la vanille et fève tonka - Poires pochées au sirop léger de thé jasmin - Mangues rôties au rhum et aux épices - Tarte fine à l'orge mondé - Crème de poire Williams sur lit de chocolat - Pomme gratinée comme une tarte sans pâte - Compotée de figues au « sirop » de vanille, fleur d'oranger - Mousse très légère au chocolat noir - Clafoutis léger aux fraises Mara des bois.


Les auteures : Marie Chioca et Brigitte Mercier-Fichaux

 

Jeune trentenaire et maman de famille nombreuse, Marie Chioca est auteur, styliste et photographe culinaire. Passionnée par tout ce qui touche à la cuisine et à l’alimentation saine, elle a réalisé plus d'une dizaine d’ouvrages à ce jour.
Retrouvez-la aussi sur son blog « Saines gourmandises » .

Brigitte Mercier-Fichaux est diététicienne, formatrice et conférencière en cuisine bio, et auteure d'ouvrages sur le sujet. 


La cuisine de la minceur durable

Editions : terre vivante

Collection : Conseils d’expert

Description : 224 pages (17x24.5 cm)

ISBN : 978-2-36098-159-5

Date de parution : 11 mai 2015 Prix : 22 €

Je cuisine les oeufs, Des protéines saines et pas chères !



Des recettes à base d'oeufs salées et sucrées, simples et rapides ! 
Comment bien cuisiner les oeufs ? Les oeufs sont des concentrés de protéine très économiques ! Découvrez comment varier les plaisirs grâce aux 50 recettes salées et sucrées de cet ouvrage. Basiques, omelettes, tartes, soupes et desserts, cuisinez-les à toutes les sauces !

AU SOMMAIRE :
LES CLASSIQUES... AMÉLIORÉS
 
OEufs au plat, mimolette et ciboulette - Pâtissons farcis aux oeufs brouillés, au thym et aux noisettes - Burger d'oeufs brouillés et chips de wakamé - OEufs mimosa... au curcuma... au pesto - OEufs coque et mouillettes de polenta à l'estragon - OEufs pochés, salade sauvage et pasta d'olives vertes - Tartelette crue courgette, citron et oeuf poché - OEufs en gelée - OEufs cocotte au pesto et aux shiitakés - OEufs de caille cocotte en courgette - OEufs marinés en bocal - OEufs marbrés


LES OMELETTES
Coucou d'Anahita - Frittata aux oignons grillés - Omelette au millet, feta et échalotes confites - Omelette aux tomates séchées et au pistou de sauge - OEufs brouillés à la laitue de mer, nid de chou bleu - Omelette pliée au parfum d'Asie - Omelette farcie forestière - Cocotte d'oeufs à la tomate


LES TARTES ET GÂTEAUX SALÉS
Turban de petits pois - Gâteau de courge spaghetti à l'oeuf d'oie - Pizza à l'ail, oeufs de caille et cassis - Clafoutis « meringué » aux aubergines - Tortilla de patatas


LES SOUPES
Soupe avgolemono à l'orge perlé (egg-lemon) - Ajo blanco à l'asperge verte et à l'oeuf - Velouté d'endive, parmesan et oeuf poché - Velouté épinards-petits pois et oeuf dur écrasé - Soupe chinoise à l'oeuf battu - Egg curry soupe - Bouillon de légumes et oeuf filé - Soupe Bali à l'oeuf frit


LES DESSERTS

OEufs à la neige à la fleur d'oranger - OEufs en gelée aux pêches - Crêpes aux oeufs d'oie et au lait d'amande - Fraises aux oeufs - Lait de poule - Pasteis de nata - Biscuits de la chance (Fortune Cookies) - Crème coco, potimarron, et citron vert - Clafoutis aux myrtilles et coulis d'amande - Mousse au chocolat blanc et au piment d'Espelette - Watapalam

Edition terre vivante
Crème coco, potimarron et citron vert

Les auteurs : Olivier Degorce et Amandine Geers

Depuis 10 ans, Olivier Degorce anime avec Amandine Geers, What’s for Dinner, une structure associative engagée ayant pour objet l’information, la rencontre et l’échange autour des questions d’alimentation et d’écologie. Ateliers de cuisine bio, formation des personnels de cuisine de cantines scolaires, conseil auprès des restaurateurs, ils sont auteurs de plusieurs livres de cuisine bio et animent l’émission de radio Les Fans de Radis. Leur approche, sans dogmatisme mais néanmoins pointue se base sur la nécessité de combiner plaisir, santé et bon sens écologique.

Je cuisine les œufs – Des protéines saines et pas chères !
Edition Terre Vivante - Collection : Facile et bio
Description : 120 pages ; (21 x 21 cm)
ISBN : 978-2-36098-158-8
Date de parution : 11 mai 2015  Prix : 12,00 €

vendredi 1 mai 2015

Haute-Marne (2) : Vous avez dit Tradition ?



Seconde et dernière étape de notre découverte de la Haute Marne. Bien sûr, nous reviendrons car ce département en vaut bien le détour. Même en train Corail qui soulignons-le, va dix fois moins vite qu’un Airbus A380, ce qui permet au voyageur avide de bien détailler un paysage bouleversant de monotonie.


Après les couteaux de Nogent, Syracuse et Kairouan du grand Bernard Dimey, le régional de l’étape ou plutôt l’enfant de pays, nous allons évoquer et reprendre en chœur un mot qui a bien du mal à se frayer un chemin dans notre monde actuel où la plupart des objets n’ont plus d’âme puisque tout se jette dans les fosses abyssales de l’obsolescence programmée. Je n’arrive pas à croire que l’intelligence humaine ose concevoir des biens manufacturés dont on attend avec avidité de pouvoir les jeter à la poubelle afin d’en consommer d’autres toujours plus sophistiqués et ainsi de suite… Mais laissons cela.


Le mot dont il est question est celui de Tradition. Définition du Larousse : Tradition, nom féminin, du latin traditio, action de transmettre. Principaux synonymes : coutume, pratique, rite, usage. Refermons notre Larousse car à première vue, force est de constater que notre époque digère mal ce mot au point d’en faire des remontées acides. Elle ne le comprend plus. Paradoxe pour une époque qui prône la transmission de l’information à tout va, possiblement en quantité mais bien plus passablement en qualité.


Ici en Haute Marne, entre Coiffy, Fayl-Billot et Isômes, la tradition est le dénominateur commun de trois démarches sans lien les unes avec les autres. Et pourtant, c’est une tendance qui se généralise bien au-delà de cette région. Focus sur trois coups de cœur sur lesquels il convient de s’arrêter.


Fayl-Billot et le pays Vannerie-Amance en Haute-Marne. Depuis plus de trois siècles, on y coupe, noue, lie, tresse et tisse l’osier. Un osier blanc, brut ou vert produit et récolté sur place. C’est ici que se trouve la Maison de la Vannerie qui expose de véritables chefs d’œuvre ; tout ce que l’on peut faire avec un brin d’osier mais surtout avec un solide et savant savoir faire qui ne s’improvise pas.


vannier au travail ©Gérard Conreur
vannier au travail ©Gérard Conreur


Le travail est beaucoup plus physique qu’il n’y paraît car la matière ne se laisse pas faire. Il faut des doigts d’acier et une grande patience pour conduire le brin centimètre par centimètre à dessiner des volumes à l’esthétique et à la solidité incomparables. Aujourd’hui, une quarantaine de professionnels sur la région de Fayl-Billot vit de la vannerie, à noter un seul rotinier. Les premiers vanniers apparaissent sur les registres communaux dès 1688. Dès le XVIII° siècle, l’osier couvre à Bussières-les-Belmont, des terres qui se révèlent adaptées à sa culture. L’activité prend un essor spectaculaire au XIX° siècle. En 1905, 1800 vanniers vivent de cette spécialité. Les oseraies envahissent la vallée du Saulon, du Fayl, de la Resaigne et de l’Amance. L’osier produit des brins avec des qualités de souplesse et d’élasticité, variables selon son usage. Une oseraie atteint son meilleur rendement à 5 ans et produit en moyenne pendant 20 ans.


L’arrivée de la matière plastique dans les années soixante et la concurrence étrangère ont obligé les vanniers à s’orienter vers la fabrication d’articles design et contemporains, la réalisation de plantations d’osier vivant et de décors d’osier autoclavé. En France, quelques deux cents vanniers sont recensés avec deux pôles, l’un en Touraine à Villaines-les-Rochers, l’autre en Haute-Marne. Ici se trouve le centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole – Ecole Nationale d’Osiériculture de Vannerie. Il faut des années pour maitriser le métier. Dernier point pour conclure : ne mégotez pas lorsque vous choisissez un article en osier. Optez de préférence pour une fabrication française de qualité et il faut y mettre le prix, il n’y a pas de miracle mais c’est très écolo, 100% naturel et recyclable, inimitable et en plus ça dure des siècles.


Vins des Coteaux de Coiffy, vins de fleurs et Hypocras et douceurs des Cassis d’Alice à Isômes…



La Haute-Marne est un pays discret de bonheurs secrets. Souvenez-vous de cette truffe de Bourgogne et de Champagne , la Tuber Uncinatum, ce diamant gris qui fait le bonheur du chef Jean Genevois et de ses deux chiens truffiers, dans les bois du côté de Chaumont. Nous avions suivi Jean en cuisine.

Dans ce même reportage, l’or rouge de Guy Camus, le safran, était lui-aussi à l’honneur. Si un orpailleur fait rarement fortune en rinçant des tonnes de cailloux, il en faut de la patience pour récolter les fragiles pistils du crocus sativus. Dans ce pays de valons doux à la terre profonde et grasse, le bonheur naît de découvertes paisibles. On parle ici du pigeon du Barrrois à Richebourg, des écrevisses à pattes rouges il y a peu menacées, dont la chair est si délicate. Et pour terminer le repas, le fromage de Langres à l’odeur forte, au goût subtil, reste le roi du plateau, non de Langres mais de votre table.



Le Plateau de Langres © Gérard Conreur
 Le Plateau de Langres © Ph Lemoine


 
Le plateau de Langres sur votre table © Ph Lemoine
Un autre plateau de Langres sur votre table © Ph Lemoine

Notre visite se poursuit, verre en main à la santé de ceux dont le bonheur est de faire celui des autres.

Florence Pelletier nous accueille sur le côteaux de Coiffy dans le sud du département sur les trois communes de Coiffy-le-Haut, Coiffy-le-Bas et Laneuvelle. Production de vins de pays : blanc, rosé, rouge et méthode traditionnelle. 

La cave est sombre, fraiche, la dégustation heureuse. Tellement heureuse que je n’ai pas réussi à photographier notre hôte.

Hypocras et vins de fleurs © Gérard Conreur
Hypocras et vins de fleurs © Gérard Conreur


Florence Pelletier a plus d’une corde à son arc, plus d’un nectar pour nos papilles. Elle a remis au goût du jour les vins de fleurs qui étaient tombés dans l’oubli mais aussi ces vins chargés de miel et d’épices, les hyprocras qui nous replongent au Moyen-Age. L’expérience vaut le détour, la tradition a vraiment du bon.


Les Cassis d'Alice de Cécile Aspert



Cécile Aspert, bassines de cuivre et artisanat du terroir © Gérard Conreur
Cécile Aspert, bassines de cuivre et artisanat du terroir © Gérard Conreur
Alors que l’après midi s’achève nous voici aux Cassis d’Alice à Isômes. 

Les Cassis d’Alice c’est encore et toujours l’histoire d’un retour heureux vers le passé. L’histoire d’une liqueur de cassis créée dans les années 30 par Alice, la dame brune des étiquettes… Un lien de parenté.  

Cécile Aspert a eu la très bonne idée de reprendre ces recettes presqu’oubliées et de les faire renaître. Il y a derrière tout cela, une ligne complète qui tourne autour du fruit rouge : liqueur et crème de cassis, sirops, nectars ou encore biscuits ou confitures. Les Cassis d’Alice, un bon goût retrouvé, délicieusement artisanal. (Un site internet est en préparation).

 
Cassis, des petites boules d'or noir © Gérard Conreur
Cassis, des petites boules d'or noir © Ph Lemoine